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TOMMASO PINAZZI
Attivista politico dal 2014.Â
Nel 2017 eletto Consigliere Municipale nel Municipio IX Levante di Genova con le deleghe per volontariato della Protezione Civile e Politiche Giovanili.
Tommaso P.: Chi siamo
INTERVISTA
PER L'ITALIA
1. Come Consigliere Municipale, nutre un profondo interesse verso la politica. Cosa l’ha spinto ad interessarsi in particolare ai movimenti di protesta?
"Tutto quello che riguarda la politica e i movimenti politici mi ha sempre affascinato e un fenomeno come quello dei movimenti di protesta non può che essere oggetto di studio per chi nutre queste passioni."
2. I forconi si considerano apolitici e apartitici ma tra i tricolori che sventolano si sono viste anche bandiere di estrema destra o di estrema sinistra. Cosa ne pensa lei?
"Penso che, storicamente, quasi tutti i movimenti di quello stampo abbiano intercettato le anime più estreme, dall'estrema sinistra fino all'estrema destra. Tra i due estremi possono essere ritrovati dei punti in comune, come l'anima sovvertitrice dei vari componenti e « la voglia di cambiamento » spesso sbandierata."
3. I forconi è un movimento nato un po’ di anni fa, ma ha avuto vita breve. Come mai?
"Penso che i forconi, così come i movimenti nati sull'onda di proteste precise e puntuali, non potessero far altro che spegnersi autonomamente. Non ci sono basi ideali o programmi alla radice del progetto e quando la finalità ultima viene meno allora cessa di esistere l'intero schema."
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4. Le sardine è un movimento che ha avuto un’esplosione di consensi fin da subito. Cosa ne pensa lei a tal riguardo?
"Per quanto riguarda le sardine tendenzialmente penso la stessa cosa dei forconi. Un movimento che scende in piazza, riuscendo a coinvolgere tantissime persone - soprattutto giovani - e che ammette: « non facciamo proposte perché non siamo tecnici » parte già zoppo a mio modo di vedere. Non intendo che si debba proporre cose tanto per o fare promesse impossibili da mantenere, ma quantomeno essere propositivi quello si."
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5. Mattia Santori, leader del movimento delle sardine, a Piazza Pulita afferma si tratti, il suo, di « un movimento apartitico, di persone normali che non usano violenza ». Cosa ne pensa lei di tale affermazione?
"Sull'apartiticità del movimento non metterei la mano sul fuoco. O meglio, di endorsement se ne sono visti e sentiti diversi, tutti provenienti dalla stessa sponda politica. Hanno mai avuto un partito di riferimento vero e proprio? No, però sono sicuramente schierati e ben vengano i ragazzi con voglia di schierarsi politicamente nel 2020, sia chiaro."
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6. La crisi sanitaria ha inciso in modo considerevole sui movimenti di protesta come quello delle sardine, tanto che negli ultimi mesi non se ne è più sentito parlare. Pensa che, una volta finito questo periodo, torneranno in piazza o svaniranno nel nulla?
"Penso che le sardine avrebbero vissuto una loro crisi a prescindere da quella sanitaria. La mancanza di basi ideali - che ritornano - solide e chiare è un fatto da non sottovalutare. E ricordiamoci che le sardine sono nate - anche - in chiave anti-Salvini e a ridosso delle elezioni emiliane. Magari sentiremo ancora parlare di loro, ma il loro ruolo sarà - a parer mio - ridimensionato."
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1. En tant que conseiller municipal, vous éprouvé un intérêt particulier pour la politique. Qu’est-ce qui vous a poussé à vous intéresser aux mouvements protestataires en particulier?
"J’ai toujours été fasciné par tout ce qui concerne la politique et les mouvements politiques. Un phénomène comme celui des mouvements protestataires je trouve que ça doit être un sujet d’étude pour tous ceux qui éprouvent ces intérêts."
2. Les forconi se considèrent apolitiques et sans parti mais parmi les drapeaux tricolores qu’ils agitent nous avons vu également des drapeaux d’extreme droite et extreme gauche. Qu’est-ce que vous en pensez?
"Je pense que, historiquement, presque tous les mouvements de ce genre-là ont intercepté les âmes les plus extrêmes: de l’extreme gauche jusqu’à l’extreme droite. Entre ces deux extrêmes on peut retrouver des points en commun, comme par exemple l’âme qui génère des troubles parmi les différents composants et « le désir de changement » parfois montré."
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3. Les forconi est un mouvement qui est né il y a quelques années, mais il a été de courte durée. Pourquoi?
"Je pense que les forconi, ainsi que les mouvements qui sont nés à la suite de protestations précises et ponctuelles, ne pouvaient que s’éclipser de façon autonome. Il n’y a pas de bases idéales ou de programmes à l’origine du projet et si la finalité ultime se soustrait, tout le système cesse d’exister."
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4. Les sardines est un mouvement qui, dès le début, a obtenu beaucoup de consensus. Qu’est-ce que vous en pensez?
"Pour ce qui concerne les sardines, en général, je pense la même chose que pour les forconi. Un mouvement qui descend dans la rue, qui arrive à intégrer beaucoup de personnes - surtout des jeunes - et qui admet: « Nous ne faisons pas de propositions parce que nous ne sommes pas des techniciens » à mon avis c’est un mouvement qui aura des répercussions. Je ne veux pas dire qu’il faut proposer des choses qui n’ont pas de but ou qu’il faut faire des promesses impossibles à tenir, mais au moins il faut être proactifs."
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5. Mattia Santori, le chef du mouvement des sardines, dans une émission de télévision italienne qui s’appelle « Piazza Pulita » a affirmé qu’il s’agit d’un mouvement, le sien, « sans parti, avec des personnes normales qui n’utilisent pas de violence ». Vous pensez quoi de cette affirmation?
"Pour ce qui concerne le fait qu’ils se considèrent un mouvement sans parti, honnêtement je ne suis pas sûr de cette affirmation. Ou mieux, on a beaucoup entendu parler de tournants, tous provenants du même appui politique. Est-ce qu’ils ont jamais eu un véritable parti de référence? Non, mais ils ont sûrement pris parti et c’est très bien d’avoir des jeunes qui ont envie de prendre parti en 2020, ça c’est clair."
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6. La crise sanitaire a eu une incidence considérable sur les mouvements protestataires comme celui des sardines, tellement qu’au cours des derniers mois nous n’en avons plus entendu parler. Est-ce que vous pensez que, une fois cette période terminée, ils reviendront à protester ou ils disparaîtront?
"Je pense que les sardines auraient vécu une crise, indépendamment de celle sanitaire. L’absence de bases idéales - qui reviennent - solides et claires c’est quelque chose qu’il ne faut pas sous-évaluer. Et il faut se rappeler également que les sardines sont nées dans un esprit anti-Salvini et à proximité des élections de la région Emilia-Romagna. Peut-être qu’on entendra encore parler d’eux, mais leur rôle sera - à mon avis - redimensionné."
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Tommaso P.: Testimonianze
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